Steel Panther's Satchel : « J'aime vraiment le son du single

May 12, 2023

Le déchiqueteur résident de Steel Panther discute de tout, de la méthode de sélection de Paul Gilbert aux Strats super chères, et explique pourquoi il n'utilise pas d'amplis en studio.

Lorsque Guitar World se connecte avec Steel Panther axeman Satchel par vidéoconférence, il tient à montrer sa dernière acquisition : un modèle hommage personnalisé à Eddie Van Halen inspiré des guitares à signature rayée instantanément reconnaissables du regretté guitariste.

Comme l'explique Satchel, un fan "très génial" du groupe a approché l'endorsé de Charvel, proposant de le construire pour rien en retour - l'un des nombreux avantages qui accompagnent le travail. Mis à part les nouveaux instruments, Satchel nous parle aujourd'hui pour promouvoir le dernier album du groupe, On the Prowl, qui présente encore plus de chantournage fougueux et une hilarité ironique inspirée des années 80. Naturellement, il fallait en savoir plus…

Friends with Benefits a de savoureuses pistes mineures harmoniques. Comment avez-vous abordé l'écriture de ce dernier solo ?

"Toute cette section était basée sur un riff de guitare rythmique qui est en fait assez compliqué. Il change de tonalité tout au long du solo, il monte d'un pas entier puis de trois demi-tons. Il change toutes les quelques mesures mais il reste en dominante phrygienne, de l'harmonique famille mineure. Chaque fois que je joue dans cette gamme, je ne peux pas m'empêcher d'avoir l'impression que je sonne comme Yngwie. Il possédait vraiment ce son. J'aborde chaque solo avec deux mentalités : je pense à la mélodie et j'aime aussi improviser ."

C'est intéressant ce que vos doigts produisent quand vous désengagez le cerveau, n'est-ce pas ?

"Exactement. Vous pourriez faire des erreurs ou jouer quelque chose que vous trouveriez normalement horrible et finir par vraiment l'aimer quand vous l'écoutez. Vous l'entendez en tant qu'auditeur plutôt qu'en tant que joueur, donc vous pouvez être plus objectif. C'est donc ce que je faire – clouer quelques prises et ensuite écouter.

"Comment le phrasé sonne-t-il ? À quoi ressemble le vibrato ? Est-il trop occupé ? Si vous jouez trop de notes, l'auditeur moyen ne pourra pas s'accrocher. Je me fiche d'impressionner les autres guitaristes parce qu'ils sont tellement dur à plaire de toute façon, surtout avec tous ces enfants de six ans qui déchirent sur Instagram."

Les guitaristes sont par nature des réducteurs... ce qui est en fait dangereux. C'est mieux de faire plus attention à être musical

Vous avez tendance à utiliser votre modèle signature Charvel et les amplis EVH pour les spectacles en direct. Y avait-il quelque chose de différent dans le studio cette fois-ci ?

"Pour les leads, la plupart du temps, ce n'était pas un vrai ampli - ce n'est pas nécessaire. Je ne pense pas que les gens puissent faire la différence, et en plus, vous pouvez toujours changer de ton plus tard si vous le souhaitez, alors j'ai utilisé le Neural DSP Plugin Gojira. Mais j'aime aussi m'engager sur les sons. J'utilise toujours les deuxième et troisième versions des 5150. Ils ont été sur tous les disques, en particulier pour les rythmes.

"Les guitaristes sont par nature des réducteurs... ce qui est en fait dangereux. Il vaut mieux faire plus attention à être musical. Si vous continuez à déconner, vous n'écrivez pas de chanson, encore moins un disque. Et si vous n'écrivez pas un disque, tu ne peux pas avoir de solo !"

C'est hors du champ gauche, mais c'est un peu difficile de t'imaginer tenant une Les Paul. En possédez-vous, juste par curiosité ?

"Oh ouais ! J'ai une Les Paul qui sonne vraiment bien. Si je devais choisir une guitare live, je ne choisirais probablement pas celle-là car je saute beaucoup et j'aime utiliser un Floyd Rose, qui garde tout accordé. Mais les Pauls peuvent sonner bien. J'ai aussi cette Strat de fabrication mexicaine à 150 $ que j'ai achetée en ligne. J'y ai mis des micros Fishman Fluence et ça sonne incroyable.

"J'aime vraiment le son des micros à simple bobinage. Cela me fait jouer différemment et me donne l'impression d'être David Gilmour. Ou Yngwie ! [Rires] De temps en temps, je prends une Strat en studio. Red Headed Step Child, qui avait une sorte d'ambiance Whitesnake.

"Nous étions dans ce studio appelé Sphere à Los Angeles. Le propriétaire est un passionné d'équipement et je lui ai demandé s'il en avait un qui traînait. Il est sorti avec une Strat de 1959 à l'état neuf. C'était tellement bon et valait probablement environ 50 000 000. , alors j'ai utilisé celle-là. Mais si je devais choisir une guitare de travail, je devrais choisir ma signature Charvel… parce qu'ils me donnent un million de dollars par an ! De plus, Guthrie Govan les joue, et ce type fume !

Certaines de vos courses alternatives ne sont pas pour les timides. Qu'avez-vous appris de cela de Paul Gilbert lorsque vous viviez avec lui ?

"J'ai beaucoup traîné avec Paul. Il était très inspirant, mais une chose que j'ai réalisée très tôt, c'est que je ne pourrais jamais jouer comme lui. Il a de très grandes mains et cette capacité à croiser les cordes très rapidement… lui seul peut le faire comme ça. Si vous devenez vraiment bon à faire des licks de Paul Gilbert, vous allez seulement sonner comme lui.

"Alors j'ai pris des choses de lui que je trouvais vraiment importantes, comme la façon dont il attaque les cordes. Il y a un son et une conviction là-dedans. Un autre joueur dont j'ai beaucoup appris est Eric Johnson.

"Je ne parle pas beaucoup de lui mais il est l'un des meilleurs de la planète. Et il est à l'opposé de Paul Gilbert dans sa façon de choisir ; Paul est un gars du métal et Eric est plus du côté du jazz et choisit plus légèrement. J'apprends encore et je trouve la meilleure façon d'aborder mes solos."

Il y a aussi une bonne dose d'économie et de lignes balayées...

"Ouais, j'intègre beaucoup de ces trucs. Il y a beaucoup de léchages qui se sentent plus faciles si vous montez, descendez, montez, descendez ou quoi que ce soit. Il y a certains léchages où je vais certainement faire ces mini balayages. C'est plus économique ; hé, c'est pourquoi ils appellent cela la cueillette économique !

"L'inconvénient de ce genre de sélection, et Paul Gilbert sera le premier à vous le dire, c'est qu'il peut être très difficile d'être cohérent en termes de timing. Dites si vous faites ces triplés classiques de Paul Gilbert - il est très précis et son timing est très bon.

"Si vous faites des triolets à trois notes par corde avec un picking économique, cela peut être très difficile. Mais voulez-vous vraiment faire cela toute la nuit ? Cela peut sembler ennuyeux ! Je pense que ce qui devrait guider votre technique, c'est la façon dont vous voulez Si vous pratiquez les licks ou les gammes d'autres personnes toute la journée, vous deviendrez rapide et propre, mais cela ne vous ressemblera peut-être pas exactement.

"Je me souviens que Billy Gibbons a dit quelque chose, avant ma naissance, quand il avait probablement 100 ans, et il a dit quelque chose comme : 'Quand je m'entraîne, je m'entraîne à sonner comme je veux." Cela a du sens pour moi. Il ne s'entraîne pas à faire quelque chose. Beaucoup de gens pourraient voir Paul Gilbert et se sentir inspirés, espérant être aussi propres et précis. Cela devient leur objectif. Mais ce que vous devriez vraiment faire, c'est vous demander comment vous veulent sonner à la guitare. C'est ce que nous devrions tous rechercher.

"Je pense plus à la façon dont je veux sonner pour d'autres personnes qui aiment aussi la musique. Je me souviens d'avoir acheté un disque solo d'Uli Jon Roth il y a longtemps et d'avoir écouté tout le disque en pensant qu'il n'y avait que quelques endroits où il a joué très vite. J'ai pensé, 'C'est putain de génial !' Il ne ressentait pas le besoin de jouer vite pour d'autres guitaristes. Il jouait vite quand il le voulait, quand c'était bon pour la musique. Eddie était pareil ; il faisait toujours ce qui lui convenait. C'est ce qui le rendait si génial. "

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Amit écrit pour des titres comme Total Guitar, MusicRadar et Guitar World depuis plus d'une décennie et compte Richie Kotzen, Guthrie Govan et Jeff Beck parmi ses principales influences. Il a interviewé tout le monde, d'Ozzy Osbourne et Lemmy à Slash et Jimmy Page, et a même échangé une fois des solos avec un membre de Slayer sur un morceau sorti à l'international. En tant que guitariste de session, il a joué aux côtés de membres de Judas Priest et Uriah Heep dans l'ensemble londonien Metalworks, ainsi que des guitares solo pour des légendes comme Glen Matlock (Sex Pistols, The Faces) et Stu Hamm (Steve Vai, Joe Satriani, G3) .

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